Valider une niche pour ses services : le critère n°1

Si tu me suis depuis un moment, tu connais l’importance que j’accorde à travailler son positionnement en tant que prestataire de services.

C’est pour moi l’étape n°1 et c’est ce sur quoi on se penche en tout premier lieu avec mes clients dans mon accompagnement privé.

Il existe des tas de façons de faire qui peuvent même se combiner :

un point de vue ou une vision du monde différenciante
une expérience de vie ou un parcours unique
un système ou une propriété intellectuelle
une communication authentique
une politique tarifaire spécifique
une offre originale
…

Et bien sûr celle que j’affectionne le plus pour les nombreux avantages qu’elle apporte : la spécialisation.

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Pour rappel : la spécialisation est la concentration de tes services dans une direction donnée. Tu peux te spécialiser pour servir un métier, un secteur, une industrie, un groupe de personnes… (spécialisation verticale); mais aussi pour résoudre un problème en particulier commun à différents profils de clients (spécialisation horizontale) ou bien encore les deux à la fois. Il en existe d’autres mais ce sont de loin les plus utilisées.

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Ce dont je parle sans doute moins publiquement, ce sont les différentes manières de valider son hypothèse de spécialisation.

Autrement dit, comment choisir parmi plusieurs options qui semblent viables ou comment s’assurer d’avoir emprunté la bonne direction.

Là encore, il y a plusieurs étages à empiler pour s’assurer que la fusée puisse décoller.

Aujourd’hui je vais te parler du 1er, qui est aussi le plus important (normal tu me diras, ce serait pas le 1er sinon 😅).

C’est selon moi une condition sine qua non pour passer à l’étape suivante et assurer la viabilité à long terme de ta décision.

Il s’agit de la validation introspective.

Elle va consister à sonder au plus profond de toi ton intérêt intellectuel et émotionnel : à quel point cette niche t’intéresse, te fascine, te passionne ? Comment te sens-tu à l’idée de concentrer tes efforts sur ce problème, aider ce type de clients, apporter ce genre d’aide ?

Par contre, il faut bien garder en tête qu’elle n’est pas suffisante en elle-même.

La validation introspective peut représenter un piège quand elle est utilisée seule pour prendre une décision (ce qui est récurrent chez les indépendants).

Le risque c’est évidemment de rester enfermé dans sa propre tête, de créer et proposer des services qui nous plaisent mais que personne ne veut car ils n’ont pas été confrontés à la réalité du terrain.

Le but étant de construire une activité épanouissante sur le long terme, la question est donc de savoir si t’aimes sincèrement résoudre ce problème/venir en aide à ces personnes.

Ça peut te paraître inutile voire un peu niais comme considération mais d’après mon expérience je peux t’assurer que c’est cet attachement, cette passion qui séparent ceux qui réussissent vraiment sur tous les plans des autres qui continuent à galérer des années ou bien qui gagnent bien leur vie mais se sentent comme des coquilles vides.

C’est un critère déterminant car même si tu trouves une opportunité de dingue mais que t’as aucun lien émotionnel ni intellectuel avec, tu seras toujours tiré en arrière jusqu’au moment où tu jetteras l’éponge.

Certes, tu seras capable de faire le boulot et d’apporter des résultats à tes clients. Mais consciemment ou non, tu ne sauras pas donner le meilleur de toi-même. Tu ne sauras pas surprendre tes clients avec une expérience hors du commun. Tu ne sauras pas délivrer une valeur exceptionnelle. Et surtout, tu n’en tireras rapidement plus aucune satisfaction.

Ok, tout ça c’est très bien mais comment quantifier la passion et s’assurer qu’elle est réelle ?

Parce qu’après tout, combien de nos “passions” sont aujourd’hui reléguées dans les cartons ?

Combien de fois on est tombé amoureux d’un sujet au point de tout dévorer ce qui nous passait sous la main pour l’oublier seulement 15 jours plus tard ?

Malheureusement il n’existe pas de formule magique ni de questionnaire à choix multiple pour le savoir facilement.

Je peux par contre te proposer une petite expérience pour t’aiguiller sur le chemin de la connaissance de soi :

Commence par rassembler sur une feuille tes idées de spécialisation si t’en as plusieurs : secteurs, métiers, audience, problématiques, objectifs…
Prends chacune d’elles et essaie de lister un maximum de sujets que tu pourrais traiter dans un contenu ainsi que ceux que tu connais moins et que t’aimerais investiguer davantage.
Compare les listes : sur quelle idée tu sembles intarissable ou curieux ? Lesquelles te laissent face à une page blanche ? Quel est ton ressenti en relisant les sujets que t’as noté ? Est-ce que t’es motivé à aller plus loin ou plutôt laisser tout ça à quelqu’un d’autre ?
(Optionnel) Pour les plus motivés : sélectionne ta meilleure idée et publie quelques sujets de ta liste publiquement (post, article de blog, email…). Observe les retours éventuels et encore une fois ton ressenti après l’avoir fait.

En allant au bout de cette petite expérience, t’auras un bien meilleur feeling par rapport à tes idées de spécialisation et si ça vaut le coup pour toi de passer à l’étape suivante, qui est la validation externe du marché.

– Alex 😀

Si t’as trouvé ça intéressant, fais-en profiter !

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