Le paradoxe de la concurrence
Récemment, j’ai passé pas mal de temps à observer la concurrence.
J’imagine que pour toi c’est sans doute pareil. Y’a des périodes où on est comme en mode tunnel, on avance sans regarder sur les côtés. Y’en a d’autres où on se prend à analyser qui fait quoi et ça peut rapidement devenir une spirale descendante si on n’y met pas tout de suite le holà.
Comme tu vas le voir dans cette newsletter, ça a ses avantages et ses inconvénients. Et ça nous ramène encore à un joli petit paradoxe d’entrepreneur. 🥳
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Si tu viens de nous rejoindre ou que tu veux relire les éditions précédentes :
- Le paradoxe de l’ambition
- Le paradoxe de l’égo
- Le paradoxe du doute
- Le paradoxe de la raison
- Le paradoxe de l’état d’esprit
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Avant de rentrer plus dans le sujet, je tiens à signaler que je vais utiliser un certain nombre de fois le mot “concurrent” et je sais qu’il a une certaine connotation négative pour certains.
Qu’on les appelle concurrents, collègues, partenaires, camarades ou encore “les autres”, il n’en reste pas moins que si nos clients ont le choix entre eux et nous, ils forment bien une concurrence à nos services – toute considération émotionnelle mise à part.
Où j’en étais ? Ah oui…
Développer son activité peut parfois être difficile car il faut d’un côté prêter attention à la concurrence mais de l’autre ne pas se laisser influencer par elle et encore moins en devenir dépendant.
Certaines personnes te diront de ne jamais regarder ce que font les autres et de tracer ton propre chemin.
Bien que je comprenne leur intention (louable) en disant ça, je serais pas aussi catégorique pour ma part.
Tu devrais maintenir une veille minimale sur tes concurrents pour plusieurs raisons :
- Savoir ce qui fonctionne en terme de communication et éventuellement d’offres (sur la forme ET le fond)
- Rester au courant de ce qu’il se passe dans ton secteur et ne pas être dépassé
- Détecter une nouvelle “tendance” importante et pouvoir y répondre (ou non)
Bien sûr, on ne peut pas passer toutes nos journées à ça et même si on le pouvait, je te conseillerais pas de le faire.
Il y a aussi pas mal de risques à se focaliser de trop sur les autres :
- Recopier inconsciemment (sans compter que ce qui marche pour l’un ne fonctionne pas forcément pour l’autre, surtout vu de l’extérieur sans tout le contexte et les éléments en sa possession)
- Passer en mode « réaction » et dévier de sa stratégie ou pire, l’abandonner (et donc faire du surplace)
- Vivre dans la comparaison et finir par en souffrir
- Penser davantage à ses concurrents qu’au bien de ses clients
Au final, quand tu regardes et agis par rapport aux autres, ta progression est relative et ton but devient d’être meilleur qu’eux. Tu t’enfermes dans un jeu fini avec un état d’esprit court terme.
Sur une échelle de progression, si tu es à 7 et ton concurrent à 10, tu chercheras à atteindre le niveau 11, 12 ou peut-être 15.
Mais si au contraire, tu fais tomber les limites et les carcans en t’empêchant d’être dépendant de la comparaison, tu peux alors passer de 7 à 20, 30 voire 50.
Tu vois plus loin, tu penses long terme car tu n’es plus conditionné.
En quelque sorte, ce que je te conseille de faire, c’est de continuer à avancer vers tes propres objectifs tout en gardant tes concurrents dans ta vision périphérique et non dans ta ligne de mire.
Observe de loin ce qu’ils font et ne modifie tes plans que si ça sert réellement ta stratégie et tes objectifs.
– Alex 😊
Si t’as trouvé ça intéressant, fais-en profiter !
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