Dépasser la peur de contacter ses clients potentiels 😰

Dépasser la peur de contacter ses clients potentiels 😰

Salut ! 👋​

J’aimerais te poser une question.

Si tu devais nommer la chose la plus importante pour qu’une activité puisse décoller, ce serait quoi ? La condition sine qua non sans laquelle tout le reste ne servirait à rien (ou serait très pénible).

Pour moi, de très loin, c’est :

Ton positionnement. 🎯

Et plus précisément ta spécialisation, autrement dit ton QUI et ton QUOI.

1. Qui est ton client idéal
2. Quelle(s) problématique(s) tu l’aides à éliminer ou diminuer

Certes, quand tu débutes, ton objectif est plutôt d’engranger un max d’expérience et d’assurer ta stabilité financière, peu importe d’où vient l’argent.

Cela dit, arrive un moment où tu dois faire des choix pour construire une activité saine, épanouissante et durable.

Quand t’en es à cette étape, le plus important est de chercher à valider ton hypothèse de positionnement si tu ne veux pas perdre ton temps et ton énergie dans le vide.

Je vois encore bien trop de freelances avancer tête baissée sans avoir cherché une seule fois à discuter avec leur cible potentielle pour mesurer leur niveau d’intérêt et apprendre à VRAIMENT les connaître. 🙈

Connaître :

• Leurs besoins
• Leurs attentes
• Leurs aspirations
• Leurs points de vues
• Leurs problématiques
• Etc, etc…

Comme l’a dit Perry Marshall :

Et pour ça, pas d’autres raccourcis que d’aller leur parler directement.

Sauf qu’on n’est pas toujours super à l’aise d’aller vers un inconnu pour lui poser tout un tas de questions sur sa vie. D’autant plus quand on démarre.

De nombreuses raisons peuvent l’expliquer et te bloquer dans cette étape cruciale pour ton activité.

Aujourd’hui, on va voir ensemble quelles sont les origines possibles de cette appréhension et comment les contourner.

1. “J’ai pas le temps pour ça” ⌛

La 1ère objection, comme pour beauuucoup d’autres choses, est le manque de temps à y consacrer. Car oui, on va pas se le cacher, trouver et mener ces conversations peut être plus ou moins long.

On a déjà beaucoup à faire avec la gestion de nos projets, la paperasse, les autres rendez -vous et obligations, la vie quoi… et puis le résultat de ces conversations semble moins palpable, moins concret sur l’instant.

Il peut être tentant de se rabattre sur un simple formulaire à compléter mais clairement l’usage n’est pas le même, tu n’apprendras pas le dixième de ce que tu pourrais apprendre en parlant en face à face avec ta cible.

La réalité, c’est que tu ne peux pas te permettre de sauter cette étape en la balayant sous le tapis. 🧹

Si ton hypothèse de spécialisation ne fait pas sens, si ta promesse ne résonne pas, tu veux le savoir le plus rapidement possible.

C’est pas facile à entendre, je le sais, mais plus t’attends et pire c’est.

Vois ça comme enlever un pansement. Il vaut mieux y aller d’un coup sec et recevoir un électrochoc que de passer des plombes à triturer et à galérer.

Plus vite tu te confrontes à la réalité, plus vite tu pourras améliorer les choses et te rapprocher de la solution.

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2. “J’attends d’avoir une offre” 📦

Tu ne sais pas encore trop si et comment tu pourras les aider donc tu préfères attendre d’avoir plus de matière.

T’as l’impression de leur faire perdre du temps et éventuellement d’entamer ta crédibilité en n’ayant aucune réponse à leur apporter.

Le souci avec cette ligne de réflexion, c’est que tu dois justement aller leur parler en amont pour savoir comment tu pourras les aider.

Encore une fois, pas de raccourcis. 🤷‍♂️

Tu dois accepter le fait d’avancer un peu à l’aveugle au début, d’être dans le noir avant d’atteindre la lumière.

Rien n’est parfait, encore moins quand tu le fais seul dans ton coin.

Au passage : te contenter d’en parler avec tes copains freelances ne suffit pas. Ils voudront te faire plaisir et ne font, à priori, pas partie de ta cible.

Plus tu te caches, plus tu prends le risque de te diriger vers l’échec.

Plus tu t’ouvres et plus tu vois ça comme un marathon avec son lot d’épreuves, plus vite tes pas te mèneront vers la réussite.

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3. “J’ai peur que ça ne marche pas” 😞

La peur de l’échec est sans doute la pire de toutes.

Fonder tes espoirs en quelque chose, y passer du temps, y dépenser de l’énergie et parfois de l’argent crée un certain attachement émotionnel.

Aller en parler aux personnes concernées, c’est ouvrir la porte éventuellement au rejet.

Dans ces cas-là, c’est notre ego qui peut en prendre un coup.

C’est pour cette raison qu’il est plus rassurant et confortable de rester dans l’ignorance, soit en ne prenant aucune décision, soit en s’enfermant dans une paralysie d’analyse jusqu’à ce que la réalité nous rattrape.

La solution est toujours la même : mets tes idées à l’épreuve le plus rapidement possible. Avance par petits pas. Étape par étape.

Il vaut mieux ajuster au début que tout recommencer à la fin.

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4. “J’ai peur de me faire rejeter” 🫷

On en parlait déjà dans le point précédent. Au-delà de la peur de l’échec de ton idée ou de ton projet, il y a la peur de tout simplement être rejeté.

En discutant avec des clients potentiels ou au moins avec des personnes qui pourraient le devenir, tu peux te retrouver face au refus ou à l’indifférence totale.

Et comme en tant que freelance, on a vite fait d’associer ce que l’on fait à notre identité, on peut vivre ça très personnellement.

Ça peut être difficile d’entendre que ce qui a de l’importance à nos yeux, n’en a pas pour les autres, en particulier ceux pour qui on le fait.

On a l’impression d’être jeté avec l’eau du bain et que notre valeur en tant que personne s’en retrouve diminuée.

Dis-toi bien que c’est précisément parce que c’est difficile que nombre de tes concurrents n’ont pas pris la peine de faire ce travail.

En avoir conscience et y aller malgré tout t’offre un avantage incroyable.

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5. “Je trouve ça compliqué” 😣

Aller vers l’autre. Proposer. Mener la conversation. Ecouter activement.

Non, tout ça n’est pas facile ni inné.

Comme tout, ça demande de la pratique.

Et au-delà de l’aspect technique, l’empathie nécessaire peut aussi parfois déstabiliser et nous affecter.

Se mettre dans la peau de l’autre, imaginer sa situation et les problèmes qu’il rencontre, commencer à ressentir ses peurs, ses doutes, ses douleurs…

Comme si on n’en avait pas assez avec les nôtres. 😅

Souviens-toi juste que la validation de ton positionnement représente l’élément le plus crucial de ton activité. Tout part de là.

Quand tu connais les besoins et attentes réels de tes clients, tu sais exactement comment créer ton offre, ce que tu dois mettre dedans et comment la présenter.

Chaque décision en aval devient plus simple et plus fluide.

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D’autres peurs et blocages peuvent se dresser en travers de la route quand il s’agit de contacter sa cible mais je pense qu’on a déjà couvert pas mal de terrain aujourd’hui.

Si autre chose t’en empêche ou te freine, n’aie pas peur de me contacter et on en parlera. 😉

J’espère dans tous les cas que si c’était un vrai sujet pour toi, que ça t’aura permis de le dédramatiser pour aller de l’avant !

Si tu connais un / une camarade freelance que ça pourrait aider, n’hésite pas à lui transférer.

On avance ensemble !

– Alex 😎🤘