C’est l’histoire de Julie 🙋♀️ et Romain 🙋♂️
Hello ! 👋
Si t’évolues dans le monde du freelancing depuis quelques temps, tu sais qu’on y parle régulièrement de positionnement, de définir sa cible client, de spécialisation, etc…
Et si tu fais partie de la communauté Life Leaders Tribe, tu sais même que c’est un peu mon cheval de bataille tant c’est vital et tant il y a de bêtises véhiculées autour de nous sur le sujet.
Je suis le premier à mettre en avant le fait qu’il y ait toujours des exceptions, que rien n’est tout noir, ni tout blanc, qu’il n’y a pas qu’une seule solution universelle…
Ça m’arrive d’ailleurs régulièrement de faire exception aux “règles” car la personne que j’accompagne dispose d’atouts particuliers qu’il serait dommage de ne pas exploiter.
Seulement il faut aussi se méfier du biais du survivant, des coups de chance, des conditions exceptionnelles et non reproductibles par la vaste majorité.
Ceci étant dit, j’ai aussi conscience que toutes ces notions sont parfois un peu difficiles à se représenter dans la pratique.
C’est pourquoi aujourd’hui je vais te raconter l’histoire de Julie et Romain, que je vois se produire chez beaucoup de freelances qui m’entourent et qui te parlera certainement.
Posons les bases.
Le cadre 🖼️
Julie et Romain sont tous les deux consultant en marketing digital depuis presque 2 ans.
Ils accompagnent les TPE/PME à développer leur activité en ligne grâce au SEO, à la création de contenu, parfois un peu de pub et de l’email marketing. Bref, le marketing c’est leur dada et ils usent de tout ce qu’ils peuvent pour apporter des résultats à leurs clients.
Le souci ?
Jusqu’à présent les choses se passaient plutôt pas mal. Ils recevaient régulièrement des demandes par bouche à oreille et par recommandation de leurs anciens clients.
Malheureusement la source commence à se tarir et les prospects se font de plus en plus rares. La stabilité des revenus laisse peu à peu sa place aux dents de scie avec des bas de plus en plus bas. 😰
Le stress, les doutes, les remises en question sont de plus en plus envahissants. Ils savent qu’ils doivent faire quelque chose pour inverser la tendance et éviter de devoir repartir dans le salariat. #plusjamais
Julie emprunte le chemin A tandis que Romain décide de partir sur le B.
1) Le cas de Julie 🙋♀️
Julie se pose pour réfléchir à la direction à prendre et se dit que quitte à tout revoir de fond en comble, autant allier l’utile à l’agréable en se basant sur ce qu’elle aime, sur ses valeurs, sur ce qui lui tient à cœur.
Elle choisit donc d’apporter son aide aux entreprises qui œuvrent dans l’environnement et les énergies renouvelables afin de les rendre plus visibles et ainsi apporter sa pierre à l’édifice. Étant donné qu’elle connait bien les TPE/PME, elle décide là aussi de rester sur des boites de moins de 50 salariés.
Elle ne sait pas trop par où commencer donc elle se rend sur la page Recherche de LinkedIn et coche les paramètres “secteur de l’environnement et des énergies renouvelables” “moins de 50 salariés” pour voir ce qui en ressort.
Au bout de 15 minutes, elle repère 50 entreprises qui l’intéressent sur les 5700 listées.
Au bout d’1 heure, elle a rassemblé les coordonnées de ces 50 entreprises.
Au bout d’1 journée, elle a contacté chacune d’entre elles par mail ou messagerie en demandant si elles pouvaient l’aider quelques minutes pour ses recherches.
Au bout d’1 semaine, elle a décroché 5 appels avec des décideurs.
Au bout d’1 mois, elle a appris énormément sur leur situation, leurs besoins, leurs problématiques, les services qu’elle pourrait leur proposer et les mots qu’elle devra utiliser pour les vendre.
Au bout d’1 an, elle a travaillé avec 10 entreprises de ce secteur, leur apportant d’excellents résultats. Elle a développé sa propre méthodologie, affiné ses offres, augmenté ses tarifs et surtout repris confiance en l’avenir en retrouvant non seulement le chemin de la stabilité mais aussi celui de la croissance.
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Bien sûr je schématise et les choses peuvent ne pas se passer aussi bien en réalité.
Il se peut que cette cible n’ait pas forcément besoin d’elle ou qu’au final elle n’aime pas les projets sur lesquels elle doit travailler.
Dans ce cas, elle peut recommencer le processus décrit ci-dessus avec une nouvelle cible et n’aura perdu que quelques mois.
2) Le cas de Romain 🙋♂️
Romain, de son côté, préfère miser sur ses compétences et se concentrer sur celles-ci plutôt que de chercher à définir une clientèle cible.
Il se dit qu’il risque de se fermer à des opportunités et avoir encore moins de demandes. Avec de bons résultats, le bouche à oreille et les recommandations finiront bien par revenir.
Il se remotive et s’attèle à se perfectionner en lisant énormément d’articles de blog, d’études de cas. Il regarde des tutos sur Youtube. Il s’abonne à des tas de newsletters. Il suit plein de créateurs et d’experts dans différents domaines : LinkedIn, SEO, growth hacking, Facebook Ads,…
Il y passe de nombreuses heures pendant des semaines, voire des mois.
Avec tout ce qu’il apprend, il se met à créer des side projects pour mettre en pratique et profite aussi parfois de ses projets clients quand c’est possible.
Il y passe de nombreuses heures pendant des semaines, voire des mois.
Ça y est, les nouveaux résultats sont au rendez-vous. Il prend confiance et se met à publier plusieurs fois par semaine sur LinkedIn ainsi que sur le blog de son site internet pour partager ses trouvailles et ses enseignements.
Il y passe de nombreuses heures pendant des semaines, voire des mois.
Son contenu est très orienté expertise et n’est pas pensé pour plaire à des clients potentiels donc il est surtout vu par ses pairs. Malgré tout, le travail de réseau lui vaut de se faire remarquer et de se faire inviter sur quelques podcasts et lives durant lesquels il partage son expertise métier.
Il y passe de nombreuses heures pendant des semaines, voire des mois.
Il finit par obtenir des recommandations par des collègues de son réseau et quelques demandes entrantes ici et là en fonction de sa visibilité et de son activité. Malheureusement, ses prospects le comparent souvent à ses concurrents et finissent par choisir une alternative moins chère quand il ne cède pas pour baisser ses tarifs.
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Bien sûr je schématise et les choses peuvent ne pas se passer aussi bien en réalité.
Il se peut que son contenu ne décolle jamais et qu’il ne se fasse inviter nulle part ou que malgré sa nouvelle notoriété dans le milieu, les recommandations et autres demandes en inbound ne pleuvent pas.
Moralité 🤔
Ces exemples sont un peu caricaturaux mais pas tant que ça d’après mon expérience.
L’une des différences est que Julie a choisi une approche centrée sur son client idéal alors que Romain s’est concentré sur lui-même et ses compétences.
Résultat : Julie a pu très rapidement s’apercevoir si le chemin emprunté était le bon ou non avant qu’il ne soit éventuellement trop tard.
Elle a aussi rapidement appris :
- Qui était son client idéal et ce qu’il recherchait
- Quelles étaient les meilleures offres à lui proposer
- Comment communiquer pour attirer et convertir
Romain pourrait éventuellement en arriver au même résultat mais avec beaucoup plus de temps et de maigres chances que cela arrive (et le stress qui va avec).
Encore une fois, je ne dis pas que c’est impossible d’avoir une activité qui tourne bien sans faire la démarche de bosser sur son positionnement et sa cible en précisant un minimum les choses.
Ce que je dis, c’est que pour 90% des freelances ça n’arrivera pas ou avec bien plus de temps et un brin de chance.
Les 10% qui restent se feront plus bruyants que les autres sur les réseaux sociaux et vendront du rêve malgré eux (ou pas) à la majorité qui continuera à galérer. 😕
Désolé si ça semble pessimiste mais j’ai toujours défendu l’honnêteté et la transparence.
Je préfère être moins populaire mais sincère que de faire du “marketing de sondages” en disant aux gens ce qu’ils veulent entendre dans une optique de visibilité.
Au fil des années, j’ai discuté avec des centaines, voire des milliers de freelances et tout ce que je te transmets est la synthèse de ces discussions et de mon expérience d’accompagnement.
La bonne nouvelle c’est que celui ou celle qui veut vraiment reprendre les choses en main et se créer une belle activité épanouissante est en capacité de le faire. Tout le monde peut y arriver. 💪
Il faut juste laisser la chance aux Romains et prendre la décision d’avancer sérieusement comme Julie.
Que ce soit seul, avec moi ou quelqu’un d’autre, peu importe. Ce que je veux c’est que tu réussisses et qu’un maximum de freelances réussissent car vous le méritez, on le mérite tous.
En tout cas si tu veux qu’on discute de ta situation et que je te donne des conseils, n’hésite pas à venir me voir en privé sur LinkedIn.
Passe une super journée !
– Alex 😎🤘
Si t’as trouvé ça intéressant, fais-en profiter !
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