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Faut-il TOUT dire Ă  ses prospects ? đŸ€”


Faut-il TOUT dire Ă  ses prospects ? đŸ€”

“Faut-il TOUT dire Ă  ses prospects ?” đŸ€”

C’est la question qui est ressortie rĂ©cemment d’un de mes Ă©changes sur LinkedIn.

Peut-ĂȘtre que tu te l’es toi-mĂȘme dĂ©jĂ  posĂ©.

A savoir si tu dois ĂȘtre comme un livre ouvert pour les personnes Ă  qui tu parles ou si au contraire il y a des limites Ă  fixer afin de ne pas se perdre inutilement.

Par exemple :

  • Doit-on expliquer notre mĂ©tier dans les moindres dĂ©tails ?
  • Faut-il prĂ©ciser la maniĂšre dont on va utiliser notre temps ?
  • Est-il impĂ©ratif de justifier nos tarifs ?

Que ce soit à la demande du prospect ou non d’ailleurs.

Cette question de la transparence est gĂ©nĂ©ralement soulevĂ©e dans un souci d’établir la confiance avec un client potentiel.

Et pour moi, la rĂ©ponse est clairement : non. đŸ™…â€â™‚ïž

Je suis le premier Ă  dĂ©fendre l’honnĂȘtetĂ© mais il y a une diffĂ©rence entre TOUT dire et ne partager que l’essentiel.

Si tu me vois arriver un lundi matin avec une sale tronche, est-ce que tu vas me le dire ? Non, ou alors en y mettant les formes. Ça s’appelle le tact. 🙃

Avec nos prospects, c’est pareil.

Il faut parfois garder certaines choses pour soi.

Certaines questions peuvent mĂȘme ĂȘtre un avertissement sur le type de relation qui t’attend.

Comment faire la différence entre les deux alors ?

Comment savoir ce que tu dois éviter de partager et au contraire ce qui est vital de mettre sur la table dÚs le début ?

Pour ça, il faut avoir conscience et comprendre qu’il y a deux dĂ©calages entre toi et le prospect : celui de l’expertise et celui des attentes.

décalage expertise attentes

Le dĂ©calage d’expertise

Celui-lĂ  est trĂšs simple.

Quand un client fait appel Ă  un professionnel, il y a par dĂ©finition un dĂ©calage d’expertise.

L’expert (toi) possùde un savoir que le non-expert (ton client) n’a pas.

Par exemple, un vidéaste pro a certainement oublié bien plus à propos du montage vidéo que je ne saurai jamais.

Les prospects qui viennent te voir sont dans la mĂȘme situation et tu sais quoi ?

C’est pas grave. C’est mĂȘme on ne peut plus normal. 👍

Si je fais appel au vidĂ©aste pro afin qu’il m’aide Ă  produire mes vidĂ©os, j’ai pas besoin d’en savoir un broc sur le sujet.

En fait, c’est justement l’intĂ©rĂȘt de la chose. Tout connaĂźtre sur les vidĂ©os c’est le boulot du vidĂ©aste.

Je pourrais lui demander qu’il m’explique tout ce qu’il compte faire et comment mais Ă  quoi bon Ă  part assouvir ma curiositĂ© et lui faire perdre du temps (surtout que j’y comprendrais probablement pas grand chose) ?

Et je parle bien ici d’entrer dans les dĂ©tails de son expertise, pas de sa mĂ©thodo ou du dĂ©roulement gĂ©nĂ©ral de la collaboration (ça c’est un must).

Pas bien plus d’intĂ©rĂȘt de le questionner sur l’utilisation de son temps ou comment il a calculĂ© le tarif qu’il me propose.

DĂ©jĂ , vu que je suis non-expert, il pourrait me raconter ce qu’il veut et deuxiĂšmement il n’y a aucun rapport avec le rĂ©sultat que je souhaite obtenir.

Pour le choisir, j’ai besoin d’avoir confiance en lui et en sa capacitĂ© de m’apporter ce rĂ©sultat.

Cette confiance ne se construit pas Ă  travers un interrogatoire sur son expertise.

Le dĂ©calage d’expertise n’est pas un problĂšme.

Ce qui peut l’ĂȘtre par contre, c’est le dĂ©calage des attentes.

Le décalage des attentes

Celui-lĂ  est plus subtil que le prĂ©cĂ©dent et a le pouvoir de crĂ©er la confiance qu’on recherche.

Seulement, s’il est trop important, il peut aussi faire des ravages.

Le dĂ©calage des attentes, c’est l’écart entre ce que l’expert et le non-expert estiment comme Ă©vident.

Malheureusement, c’est toujours trop tard qu’on s’aperçoit qu’il existait et qu’il posait problĂšme…

Toujours avec mon vidĂ©aste, imaginons que pour moi il est Ă©vident que les vidĂ©os affichent des sous-titres alors que pour lui non, c’est qu’une option.

On ne s’est pas mis d’accord prĂ©alablement lĂ -dessus car chacun de nous pensait que c’était logique.

Ce genre de situations est pĂ©nible pour tous les deux. 😕

Elles font perdre du temps, de l’argent, sont stressantes


Comment on évite ça ?

Pour rĂ©duire au maximum ce dĂ©calage entre les attentes, on va s’assurer en tant que prestataire de connaĂźtre deux choses :

  1. Les résultats concrets et bénéfices attendus par le client
  2. La maniĂšre dont il mesurera le succĂšs de la collaboration

Une fois qu’on sait ça, on a toutes les cartes en main pour dĂ©cider si on est capable de le satisfaire ou non.

Et le client est rassurĂ© de voir qu’on comprend parfaitement sa situation et ses objectifs.

A aucun moment il n’est nĂ©cessaire d’éduquer le client sur les dĂ©tails de son travail.

N’oublie pas : TU es l’expert de ton domaine et le client est expert de sa problĂ©matique ainsi que de ce qu’il attend comme rĂ©sultats de ton travail. Point.

Autrement dit, tu es l’expert du COMMENT et lui du QUOI.

Toutes les questions sur le comment sont inutiles et sont souvent le signe d’un problĂšme de contrĂŽle de la part du client avec tous les inconvĂ©nients qui vont avec.

Qu’est-ce que t’en penses ?

Est-ce que ça correspond à ta propre expérience ?

Tu dis tout Ă  tes prospects toi ou tu veilles Ă  ce que chacun respecte le cadre de son expertise ?

Comme d’habitude, ton avis m’intĂ©resse !

– Alex 😊

Si t’as trouvĂ© ça intĂ©ressant, fais-en profiter !

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