5 graves erreurs de positionnement à éviter ⚠️
Au début du mois, on avait discuté des 9 facteurs qui déterminent le succès ou l’échec de ton positionnement sur le terrain.
Aujourd’hui, j’aimerais revenir quelques étapes avant ça jusqu’au moment de poser tes hypothèses pour déterminer une direction à tester (non y’a aucune logique).
Et oui c’est vrai, je parle beaucoup de positionnement mais c’est pour une bonne raison : il s’agit du 1er pilier d’une activité pérenne et certainement le plus important.
Sans lui tu ne sais pas :
- Qui sont (vraiment) tes clients
- Ce qui leur tient à cœur
- Où tu peux les trouver
- Ce que tu dois leur dire et comment
- Quelles offres tu dois leur proposer
- Etc, etc…
Du coup, c’est vrai que je passe pas mal de temps à parler de tout ça mais c’est pour ton bien. 😊
Y’a une citation de l’ami Confucius que j’apprécie beaucoup :
“L’homme sage apprend de ses erreurs, l’homme plus sage apprend des erreurs des autres.”
Donc comme la fois dernière, au lieu de t’expliquer quoi faire (c’est de plus en plus mal vu 🙈), je vais te montrer ce que tu dois éviter.
Les 5 plus grosses erreurs de positionnement que j’ai constatées après avoir aidé nombre de freelances à passer cette phase critique.
🔴 Erreur n°1 : Le piège de l’expérience
Ton positionnement naît de ton expérience dans la majorité des cas.
A un moment donné, tu vas vouloir te poser et faire le point en listant tous tes clients (passés et actuels).
Ceux que t’as le plus apprécié, ceux qui ont été les plus rentables mais aussi les plus connus ou les plus importants, etc…
Le 1er piège ici, c’est de vouloir dessiner un cercle autour de tout ça pour en inclure un maximum dans ton nouveau positionnement.
Ça renvoie directement à ta peur de manquer, tu ne veux pas louper d’opportunités et tu veux garder les mailles du filet le plus large possible.
T’as peut-être aussi l’impression de “gâcher” toutes ces précédentes expériences en les laissant de côté pour avancer.
Et on sait qu’en tant que freelance, on aime pas le gâchis. On essaie de mettre toute notre vie dans notre activité afin qu’elle reflète au mieux qui l’on est et notre univers.
Choisir c’est renoncer et c’est franchement pas facile.
Résultat si t’essaies de garder un maximum d’expériences et de trouver un dénominateur commun à tout ça ?
Tu te retrouves avec un positionnement au mieux généraliste et sans saveur, au pire bizarre et qui n’a pas vraiment de sens pour des clients potentiels.
🔴 Erreur n°2 : Se tromper d’expertise
Ton expertise est composée de 2 choses :
Tes compétences et les résultats qu’elles apportent.
D’un côté ce que tu fais et de l’autre ce que tu permets d’obtenir.
Le fait est que ton positionnement doit se concentrer sur la 2nde catégorie.
Tes compétences, tes livrables, ta technique… tout ça est facilement remplaçable sur le marché.
La valeur de tes services ne se situe pas là.
La valeur de tes services se trouve dans les objectifs que t’aides à atteindre et les problèmes que t’aides à éliminer.
Concentre-toi là-dessus en te rapprochant de ta cible idéale et en apprenant à la connaître.
🔴 Erreur n°3 : Surévaluer la diversité
Un cliché qui a la vie dure et qui empêche d’avancer ou qui incite à élargir à nouveau le cercle artificiellement : la peur de l’ennui.
Il y a cette fausse croyance que réduire l’étendue de son expertise conduit irrémédiablement à la mort de l’âme.
Un bon positionnement ne fait pas de toi un profil en I mais en T.
C’est à dire que tu vas continuer à t’intéresser à plein de choses mais en les appliquant à une (ou plusieurs) problématique de manière profonde et ciblée plutôt que de gratter la surface ici et là.
En réalité, le processus ressemble au film Le Monde de Narnia.
Au début, t’as l’impression de t’enfoncer dans un placard sombre et fermé mais rapidement tu découvres tout un univers qui se cachait au fond.
La peur de l’ennui ne se réalise jamais et j’attends encore de rencontrer quelqu’un qui l’a regretté.
🔴 Erreur n°4 : Le syndrome Frankenstein
Le problème ici, c’est d’essayer d’assembler deux ou trois hypothèses qui ne vont pas ensemble car t’arrives pas à te décider.
Tu te retrouves avec un monstre qui ne ressemble pas à grand chose et qui repousse les personnes censées être attirées.
Tu peux bien sûr explorer plusieurs possibilités dans le but d’en choisir une mais évite de les assembler “en attendant”.
Sortir avec deux personnes en même temps finit rarement bien, avec ton positionnement c’est pareil.
Le risque, comme j’en parlais dans l’erreur n°1, c’est de chercher un dénominateur commun qui liera ces hypothèses multiples.
Intellectuellement ça pourra faire sens mais dans la pratique ça ne connectera pas, les cibles ne se reconnaîtront pas.
🔴 Erreur n°5 : Le mirage
J’appelle le mirage un positionnement qui apparemment coche toutes les cases mais qui fait un flop en conditions réelles.
Les raisons peuvent être diverses (cf article du 06/07).
Tu peux par exemple vouloir cibler les entreprises du bâtiment sur une problématique tout à fait pertinente.
Tu sais que le besoin existe, que la niche n’est ni trop grande, ni trop restreinte mais ça ne fonctionne pas.
Pourquoi ? Car il existe une alternative qui te coupe l’herbe sous le pied comme le fait qu’elles fassent appel à des agences non spécialisées et que ça leur va très bien comme ça.
Ou ça peut aussi être de viser une cible qui est difficilement accessible.
Ou un besoin qui n’est au final pas assez DUR (Douloureux Urgent et Reconnu).
Bref, dans la plupart des cas on peut valider tout ça grâce à quelques recherches et une petite étude de marché avant de se lancer dans une impasse.
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J’espère que ces quelques retours d’expérience pourront t’aider dans ta quête du bon positionnement.
Celui qui te permettra d’attirer tes clients préférés avec des projets qui te bottent et qui te paient correctement en échange de la valeur que tu leur apportes.
Si tu sens que t’as besoin d’aide, je me ferai un plaisir de te conseiller. 👍
Passe une super journée !
– Alex 😎🤘
Si t’as trouvé ça intéressant, fais-en profiter !
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