Hello ! 👋
On approche déjà de la fin du Q3 et par conséquent du dernier sprint de l’année. J’espère que tu parviens à atteindre les objectifs que tu t’es fixés, voire même à les dépasser (soyons fous!).
Peu importe le stade où t’en es actuellement, ta capacité à préciser et clarifier ce que tu proposes est déterminante pour ton activité.
C’est pour cette raison que le sujet du positionnement me tient tant à cœur et que je n’aurai probablement jamais fini d’en parler.
Je sais qu’énormément de freelances ont compris cette nécessité mais ont encore du mal à franchir le pas à cause de différents blocages. 😰
Aujourd’hui, on va se pencher sur 2 des plus communs :
- “J’ai peur de m’ennuyer”
- “Je ne suis pas assez crédible”
La peur de s’enfermer dans une petite boîte et le syndrome de l’imposteur sont très très fréquents, ce qui en fait deux ennemis parfaits auxquels s’attaquer dans cet article.
Tu verras qu’ils ne sont pas si terribles qu’ils n’y paraissent.
1) La peur de l’ennui 😴
Cette fausse idée a la vie dure chez les freelances, en partie car elle continue d’être véhiculée par des personnes qui ne veulent pas ou n’arrivent pas à dépasser ce cap.
A titre personnel, je n’ai encore jamais rencontré quelqu’un qui a fait machine arrière pour cette hypothétique raison après être passé de l’autre côté.
Pourtant, elle continue de faire du mal en plaçant un mur artificiel devant la solution à de nombreux problèmes courants quand on est freelance.
Cela dit, cette crainte est parfaitement compréhensible. Après tout, on ne s’est pas lancé à notre compte pour se faire c*** toute la journée (tu me passeras l’expression 😊).
Si tu te spécialises un peu trop sur un type de clients ou de projets, tu te dis qu’au bout de 6 mois / 1 an tu ne sauras plus les voir en peinture. T’auras l’impression de bosser à l’usine ou de ne plus réussir à t’épanouir en usant de ta créativité et en découvrant de nouveaux horizons.
Ça a du sens en théorie mais en pratique ça ne tient pas pour au moins 2 raisons :
1) Il ne faut pas tomber dans un autre cliché autour de la spécialisation qui dit que tu dois définir de manière ultra précise ton client et sa problématique.
La spécificité est un curseur avec lequel tu peux jouer pour bosser avec un type de clients précis qui a des problématiques larges ou au contraire, avec une cible plus large qui possède une problématique précise.
Pas besoin de tout pousser au max et de t’enfermer, le but est simplement de te démarquer d’une manière ou d’une autre.
2) Je suis sûr que t’as des passions dans la vie ou que tu découvres régulièrement de nouveaux sujets qui t’intéressent.
T’as dû remarquer que plus tu te plonges dans un univers, plus il y a à découvrir et à explorer. C’est exactement la même chose pour n’importe quel sujet d’expertise.
Beaucoup de choses paraissent superficielles, inintéressantes ou simplistes quand on reste à la surface et qu’on ne cherche pas à aller plus en profondeur.
Se concentrer sur un domaine / une problématique, c’est mettre au jour toute sa complexité et ses ramifications qui te demanderont de nouvelles compétences.
Vois ça comme avoir un profil en T. Tu vas t’inspirer et te former dans des domaines totalement différents du tien pour exceller dans celui que t’auras choisi d’une manière originale et qui t’est propre.
Si tu veux une autre image, c’est comme dans le film « Le Monde de Narnia ». Au début, t’as l’impression de t’enfoncer dans un placard sombre et fermé mais rapidement tu découvres tout un univers qui se cachait au fond.
2) Le syndrome de l’imposteur 🤡
Ce fameux syndrome, on le connaît tous bien pour en faire l’expérience régulièrement dans différents scénarios de notre activité (et même de notre vie).
Quand tu décides de te spécialiser et de préciser ton positionnement, il refait généralement surface et bien comme il faut !
Tu te poses des questions comme :
“Est-ce que je peux réellement me considérer comme expert sur le sujet ?”
“Est-ce que j’ai l’expérience nécessaire pour aider ces clients ?”
“Qu’est-ce qui me rend plus crédible que le voisin ?”
La 1ère chose pour en sortir, c’est de reconnaître qu’il s’agit en grande partie d’une vue de l’esprit.
Dis-toi bien que si tu ne choisis pas une direction, tu disperses tes efforts et ils ont par conséquent beaucoup moins d’impact.
Tu restes la personne qui fait un peu de tout pour un peu tout le monde, dès le moment où il y a un budget à la clé (souvent tiré vers le bas 🙈).
Tu te retrouves comme le jongleur avec ses assiettes tournantes qui court partout pour les maintenir en rotation et empêcher que tout s’effondre au sol.
→ Résultat : ça ne dure pas éternellement et ta confiance ralentit elle aussi au fil du temps en voyant que tu ne fais pas les progrès que t’espérais.
La bonne nouvelle, c’est qu’on ne naît pas expert, on le devient. C’est en forgeant qu’on devient forgeron comme dirait l’autre.
Plus tôt tu choisiras une expertise, plus vite tu la développeras.
Pour le dire autrement, tu questionneras toujours ta légitimité tant que tu ne t’es pas lancé pour enchaîner les contrats.
C’est de l’expérience que naît l’expertise.
Une fois la décision prise, tout s’enchaîne. Tu concentres tes efforts comme un laser, tu construis ton expertise bien plus rapidement, tu la mets en avant pour attirer les bons clients, ta confiance grandit…
Au bout d’un certain temps, tu te mets à filtrer et à sélectionner tes clients pour n’accompagner que les profils qui pourront le plus bénéficier de ton expertise et ainsi la renforcer d’autant plus. Un véritable cercle vertueux. 🔁
Tu deviens l’expert à la table et plus simplement un prestataire exécutant parmi d’autres. Tu le sais, le client le sait et ça change tout.
C’est ce switch que je veux pour toi si tu n’es pas encore passé de l’autre côté et tout démarre par une décision : préciser ton QUI et ton QUOI.
Quel est le profil démographique de ton client idéal et quelle est la problématique sur laquelle tu veux l’aider ?
Besoin d’aide ou de conseils ? Ma porte t’est ouverte.
– Alex 😊🤘